Le professeur Emmanuel Barranger revient sur les tests génomiques ? Quel est leur objectif ? Concernent-ils toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein ?
Mieux prescrire les traitements adjuvants et en particulier la chimiothérapie
« Les signatures moléculaires sont utilisées en pratique courante au Centre Lacassagne depuis 3-4 ans. Elles permettent de caractériser le degré d’agressivité de la tumeur et le risque de rechute, principalement à 10 ans. Le test génomique est effectué en routine dans notre établissement, l’objectif étant de désescalader, c’est-à-dire de mieux prescrire ou de façon plus optimale, les traitements adjuvants et en particulier la chimiothérapie. »
Des tests génomiques systématiquement proposés en routine lors de la RCP
« Nous utilisons ces tests en complémentarité des critères clinico-pathologiques dans une indication bien particulière qui sont les tumeurs HER2 dites négatives, expression des récepteurs hormonaux. Il ne doit pas y avoir d’envahissement ganglionnaire ou un envahissement très limité des ganglions axillaires. Ces tests sont systématiquement proposés en routine lors de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) dans l’optique de mieux soigner, de réduire les indications de chimiothérapie considérées comme inefficaces auprès de ce profil de patientes. Nous sommes sur la caractérisation, la précision et la personnalisation du traitement. »
En savoir plus :
Web Tv Cancer du sein, chimiothérapie et tests génomiques,
https://www.acteursdesante.fr/webtv/cancer-du-sein-chimiotherapie-et-tests-genomiques/12/
Centre Antoine Lacassagne : https://www.centreantoinelacassagne.org
Mon traitement cancer du sein, https://www.montraitement-cancerdusein.fr/
Exact Sciences, https://www.exactsciences.com/
Patients en réseau, https://www.patientsenreseau.fr/cancer-du-sein-et-chimiotherapie-tests-genomiques/
Mon réseau cancer du sein,
https://www.monreseau-cancerdusein.com/dossiers/mieux-comprendre/parcours-diagnostique/tests-genomiques-predictifs/tests-genomiques-predire-le-risque-de-recidive-et-preciser-la-necessite-dun-ch