« Le traitement de l’ulcère de jambe varie en fonction des données. »
Il n’existe aucun moyen scientifique disponible pour quantifier les exsudats
« Il faut distinguer les ulcères qui coulent de ceux qui ne coulent pas. En fonction de ce critère clinique qui peut être mis en évidence par la saturation du pansement primaire ou secondaire, difficilement quantifiable, il n’y a aucun moyen scientifique actuellement disponible pour quantifier les exsudats. Ce critère me permet de savoir si je vais choisir un pansement qui doit absorber les exsudats ou si je suis en présence d’une plaie sèche pour laquelle il va falloir que j’apporte localement une cicatrisation en milieu humide. Au-delà de facteurs de retard de cicatrisation dus à la plaie, certains sont dus aux comorbidités que présente le patient. Ces deux éléments doivent être équilibrés pour pouvoir obtenir la cicatrisation qui dans le cadre de l’ulcère veineux chronicisé avec une peau périlésionnelle très atteinte prend souvent beaucoup de temps. On estime un retard de cicatrisation lorsqu’après 33 semaines en moyenne, on n’observe pas de cicatrisation. »
Le choix du pansement est primordial
« Le choix du pansement fait la différence. Il dépend de la présence ou non d’exsudats. En termes de fréquence de soins, il ne faut pas oublier de traiter aussi les comorbidités du patient ou la peau péri-ulcéreuse, c’est très important pour obtenir la cicatrisation. »
Source : Interview réalisée en toute indépendance éditoriale par Acteurs de santé Tv pour la Web Tv Plaies et Cicatrisations, avec le soutien institutionnel de ConvaTec, à l’occasion des Journées Cicatrisations 2020, organisées du 26 au 28 janvier, à Paris, par la Société Française et Francophone Plaies et Cicatrisations.
En savoir plus : https://www.cicatrisations2020.org/ & https://www.convatec.fr/