"Lorsque j’ai été nommé directeur du Centre Antoine Lacassagne à Nice, j’ai donné une interview importante face caméra, en pleine période Covid, à l’occasion de mes premiers vœux. Transmettre les bons messages tout en étant emphatique et rassurant quand on n’a pas forcément l’habitude de parler face à une caméra est un exercice difficile, riche en expérience et très émouvant.
Je me souviens aussi d’un face caméra lors d’une formation sur la gestion de crise face à un cyberpiratage dans un établissement de santé. Comment réagir face aux questions des journalistes audio, vidéo et autres ? C’est un exercice très déstabilisant car certaines questions ne relèvent pas exclusivement de votre expertise mais de la gestion d’une situation compliquée.
Ce que j’ai appris lors de ces expériences est que le message délivré lors d’une interview doit être simple et clair. Le message que l’on veut faire passer doit être minutieusement préparé en amont et, malgré toutes les questions qui peuvent être posées, on doit toujours garder son objectif en tête. C’est comme au sport !
Aujourd’hui, mon message est de convaincre les politiques et les institutions de la nécessité de prendre en charge les signatures moléculaires et en particulier le test génomique Oncotype DX. Cet outil indispensable vise à désescalader et à diminuer les effets des traitements complémentaires qui pourraient être effectués chez des patientes atteintes d’un cancer du sein localisé."
Interview réalisée par Acteurs de santé à l’occasion de la web Tv Cancer du sein, chimiothérapie et tests génomiques : https://www.acteursdesante.fr/webtv/cancer-du-sein-chimiotherapie-et-tests-genomiques/12/