« Jusqu’à l’avant Covid, l’information de santé bien qu’importante n’avait malheureusement pas sa place dans nos médias. L’épidémie de Covid a été un choc ! Nous avons compris que nos journalistes et nos médias n’étaient pas suffisamment préparés à couvrir les questions sanitaires. Nous avons appris sur le tard que l’information de santé était une spécialité à part entière.
Il existe aujourd’hui une prise de conscience sur l’importance de développer des formations spécifiques pour les journalistes qui se destinent à couvrir les thématiques sanitaires et scientifiques. Les médias ont eux-aussi pris conscience de la nécessité de consacrer une partie de leur programmation aux informations de santé.
En Tunisie, l’information sanitaire prend sa place petit à petit. La plupart des gens pensent que le Covid est derrière nous même s’il est encore bien présent et d’autres épidémies ne manqueront pas de se déclencher dans les années à venir.
Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est qu’il existe une prise de conscience au niveau du public, mais aussi au niveau du corps journalistique : nous devons travailler davantage sur l’information sanitaire et il existe de plus en plus de sessions de formation afin de mieux préparer nos journalistes à couvrir les questions de santé, tout comme les questions climatiques et d’environnement. »
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Stéphanie Chevrel