Qu'est ce qui a le plus changé pour vous depuis une dizaine d’années ?
« La volonté de bien faire de l'industrie pharmaceutique. La volonté de faire en sorte que leurs représentants soient le plus performants possible dans l'éthique, dans la rigueur et dans la connaissance scientifique de façon à apporter tous les éléments qui permettent de répondre aux besoins dans le cadre du parcours de soins et en respectant bien évidemment toutes les lois et les règles qui encadrent notre environnement. »
Vous organisez le mardi 26 novembre prochain les entretiens de l'industrie pharmaceutique
« C'est une tradition qui existe depuis une vingtaine d'années, Cet événement a été mis en place par Hubert Chatelut, alors Président et créateur de la revue Visite Actuelle. Il avait pensé réunir tous les ans l'ensemble des acteurs de l'industrie pharmaceutique sur les différents métiers, essentiellement à l'époque sur le métier de la visite médicale. Pour ce faire, il avait programmé différentes tables rondes. Cette année, nous avons souhaité élargir le spectre de la connaissance de tous ces métiers en charge de faire de l'information et de la promotion auprès des professionnels de santé. »
Mélanger un petit peu les savoirs des uns et des autres. C'était ça votre idée ?
« Pas seulement le savoir, mais aussi la connaissance sur les règles et les lois qui encadrent tous nos métiers. L’objectif est de bien connaître les missions et les fonctions de chacun, leurs objectifs, leurs intérêts. Les choses évoluent et il est nécessaire d'être à la fois informateur, vendeur et opérationnel. L'industrie pharmaceutique a besoin de faire connaître à la fois aux professionnels de la santé et à leurs responsables les possibilités qui leur sont offertes. Par exemple, apporter l'information nécessaire au bon usage du médicament et au respect de ses prescriptions pour prescrire à bon escient, au bon malade, dans la bonne indication et en toute connaissance de cause. »
Au GEMS (Groupement d’Écoles des Métiers de la Santé), vous formez des professionnels, pouvez-vous nous donner les chiffres ?
« Nous formons également des visiteurs médicaux surtout dans le cadre de ce que l'on appelle « une validation des acquis d’expérience ». Cela signifie que nous formons environ 350 personnes qui, sur le terrain, sont a priori des commerciaux et des délégués pharmaceutiques, nous les transformons en visiteurs médicaux. Le diplôme leur permet de rencontrer non seulement des pharmaciens, mais également des médecins de ville, des médecins hospitaliers, et leur offrir ainsi une possibilité d'échanger avec l'ensemble des acteurs de la santé. »