BIG BANG SANTÉ - Pour le président de la Fédération de l'hospitalisation privée, les couacs entre hôpitaux publics et cliniques face au Covid-19 appartiennent au passé.
Par Caroline De Malet Publication du Figaro le 23/10/2020 à 18:59, mis à jour le 23/10/2020 à 19:24 Lamine Gharbi, président de la Fédération de l'hospitalisation privée.
En introduisant le «Big Bang Santé» du Figaro le vendredi matin, Lamine Gharbi, président de la Fédération de l'hospitalisation privée, s'est voulu plus rassurant pour la deuxième vague que pour la première. Selon lui, «le gouvernement a fait le job» et aujourd'hui, les couacs entre hôpitaux publics et cliniques appartiennent au passé : « nous sommes ensemble, on a les mêmes médecins et la prise en charge est la même ».
« Pendant la première vague, en Île-de-France, 24% des patients en réanimation ont été pris en charge par le privé. Cela a montré que sans le privé, on ne savait pas faire».
Grâce au confinement, « aujourd'hui, avec 30% de patients Covid, le système tient. Mais si on monte à 60% de patients non Covid, ça va devenir juste pour les prendre en charge », même s'« il y a 25 à 30% de déprogrammation demandées par les agences régionales de santé », ce dernier préférant parler de « modulation d'activité » (dans d'autres métropoles n'étant pas dans le rouge).
Mais toutes les leçons de la première vague n'ont pas encore été tirées, estiment les intervenants du débat sur le thème : « La France et l'Europe sont-elles prêtes à affronter la seconde vague ? », animé par Jacques-Olivier Martin, directeur éditorial du Big Bang Santé.
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