Deuxième jour des 49ème Assises de l’Union de la Presse Francophone (UPF) à l’Université Mohamed VI Polytechnique, (UM6P), à Benguerir au Maroc, avec Jean-Denis Fillieux, journaliste à France Antilles en Guadeloupe.

Quelle est la place de la femme dans les médias dans votre pays, la Guadeloupe ? 
« Ces Assises sont passionnantes car les intervenants sont de très grande qualité. Je suis très enthousiaste. En Guadeloupe, il existe une relative belle égalité entre les hommes et les femmes dans les médias. Par exemple, la cheffe de rédaction tout comme la cheffe de rédaction du secteur du quotidien des Antilles françaises pour lequel je travaille, France Antilles, sont des femmes. Les postes à responsabilité de notre journal sont occupés par des femmes, tout comme de nombreux postes à la télévision ou à la radio. La place des femmes aux Antilles est relativement bonne dans les médias. Dans la société, c'est un petit peu différent, l’homme est toujours l'élément dominant de la société, mais en Guadeloupe, les femmes ont souvent du tempérament ! Elles arrivent à faire leur place dans la famille, elles sont même parfois chef de famille, l’homme n’est pas toujours présent. »

Pour vous, quelles sont les perspectives de la femme dans les médias dans les années en venir, en Guadeloupe ? Et dans le monde ? 
« Je proposerais plutôt des solutions pour améliorer la situation, en particulier dans les pays africains, lorsque le rôle de la femme est souvent second. Quel que soit le pays, tout passe par l’éducation, si l’éducation des enfants et de la population en général est correcte, alors les esprits vont s’ouvrir, la tolérance va s’améliorer et la femme aura la place qu’elle mérite. »

Quel conseil vous donneriez à une femme pour qu’elle s’affirme et s’assume dans le monde actuel ? 
« Les femmes doivent combattre et surtout avoir du courage. Elles ont le droit d’occuper les mêmes places que les hommes et de se battre lorsque ces places ne sont pas proposées. »

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