« Je dirais à une personne qui veut démarrer une formation d’Infirmier(e) en Pratique Avancée (IPA) de foncer si cela répond vraiment à un besoin professionnel, si elle est prête à s’engager dans quelque chose de difficile au niveau des études, extrêmement déconstructif. Ce choix lui permettra d’appréhender son métier différemment et surtout d’avoir une vision globale, systémique.
Je lui dirais aussi de ne jamais oublier que dans « IPA », le I se rapporte au mot infirmier. Nous n’avons pas un rôle de mini-médecin mais, même si ce n’est pas forcément le bon terme, un rôle de « super » infirmier. Terme utilisé au Québec… On pourrait même parler d’ « infirmier augmenté ».
Il faut souligner que l’IPA possède des compétences approfondies, de l’expertise et surtout du leadership qu’il doit exercer au quotidien auprès de ses collègues, dans le système de santé.
En France, contrairement à ce qu’il se passe à l’étranger, nous manquons cruellement de lobbying et de leadership infirmier. Or nous avons vraiment besoin que ces personnes puissent monter au créneau de façon à influencer les politiques de santé. »
Interview réalisée en toute indépendance éditoriale par Acteurs de santé Tv pour la Web Tv Plaies et Cicatrisations soutenue par ConvaTec, à l’occasion de la sortie de l’ouvrage « le Guide de l’Infirmier(e) en pratique avancée », aux éditions Vuibert.
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