Passé un certain stade, ce n’est pas parce qu’on mange mal qu’on est gros
« Prévenir l’obésité, maladie multifactorielle due à des causes très variables, est très complexe. Organiser des campagnes de prévention pour sensibiliser sur le fait qu’il faut bien manger et faire de l’activité physique est primordial. La gouvernance actuelle a mis en place un certain nombre de plans dans les écoles pour éduquer les plus jeunes.
Passé un certain stade, ce n’est pas parce qu’on mange mal qu’on est gros, qu’on est malade, mais parce qu’on a une tendance à l’obésité. L’alimentation est un facteur aggravant tout comme le fait de ne pas faire de sport. Un troisième facteur aggravant est la discrimination, le regard des autres. »
L’obésité reste aujourd’hui un véritable tabou de société
« La journée mondiale de l’obésité - qui se déroule cette année le 4 mars - permet de parler de cette maladie chronique. L’obésité reste aujourd’hui un véritable tabou avec une grossophobie, une haine de la personne grosse, très présent dans nos sociétés, de façon parfois inconsciente. Sensibiliser le grand public par le biais des collectifs de patients est très important. Des événements sont organisés dans les hôpitaux, dans toute la France, comme à Paris, à l’Institut Mutualiste Montsouris. »
L’urgence est de dépister la personne qui souffre
« Plus que la prévention, la principale urgence est aujourd’hui pour moi le dépistage. Dépister la personne qui souffre, calculer son IMC (Indice de Masse Corporelle) en quelques secondes de façon à savoir si la personne est en danger ou pas. Un IMC supérieur à 35, ce n’est pas normal, il faut consulter. »
« Prévenir et soigner la maladie obésité » - Interview réalisée par Acteurs de santé Tv, en toute indépendance éditoriale, avec le soutien de Medtronic, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Obésité 2020 organisée par le CNAO (Collectif National des Associations d’Obèses).
En savoir plus : L'institut Mutualiste Montsouris https://imm.fr