Massimo Mercati, bien qu’Italien, notre invité a souhaité réaliser cette interview en francais. Nous avons échangé sur l’aspect naturel du bienfait des plantes dans la santé de tous les jours. Nous avons également abordé le sens de la vie et le sens de la santé.
Passionné par son métier et philosophe, Massimo Mercati est aujourd’hui le PDG d’Aboca. L’entreprise a été fondée en Italie en 1978 par son père Valentino. « Lorsque qu’il a fondé Aboca, il y a maintenant plus de 40 ans, mon père était convaincu que les substances végétales étaient nécessaires au bien-être de l’homme pour la guérison des maladies. Une position difficile à défendre à l’époque dans un monde qui semblait avoir trouvé à travers la chimie la réponse à chaque besoin et qui attribuait le patrimoine du monde végétal aux prétendues thérapies non conventionnelles ou à la simple tradition. Tout ce dont nous avons besoin est là, dans la nature. Il s’agit seulement de le trouver, de le combiner correctement, est de le traiter, et de le conserver en appliquant toutes les connaissances du passé et du présent. Aujourd’hui, notre but est de continuer à trouver dans la nature les réponses aux besoins liés à la santé humaine, en respectant l’environnement et en développant des modèles agricoles durables avec un investissement permanent dans la recherche scientifique », indique-t-il.
La relation entre l’homme et la nature
Son expérience sur le terrain assorti d’un programme d’études ont conduit Massimo Mercati à approfondir la relation entre l’homme, la nature, son travail et ses reponsabilités. « Ainsi, L’entreprise devient un projet de vie. Quand elle remplit sa fonction économico-sociale, elle devient un système vivant, elle est créatrice de valeur. Mais, la valeur ne s’arrête pas à la réalisation du profit, elle doit s’étendre à l’impact sur l’environnement et sur la société à travers la croissance de tous les membres de l’entreprise, tous unis par l’idée de travailler ensemble dans la direction du bien commun ».
Identifier les valeurs fondamentales
« Mais pour que cela soit possible, l’entrepreneur devra identifier les valeurs fondamentales de son organisation et les partager, afin qu’elles soient établies comme des points de référence concrets, capables de guider réellement les actions de tous ceux qui en font partie». Pour Massimo, le concept de « valeur » doit être repensé. « Face à la crise que nous traversons climatique, environnementale, sociale et économique, c’est facile d’utiliser la rhétorique pour parler de « durabilité », mais souvent ceux qui sont aux premières loges n’ont pas intégré les mots clés. Le point de départ de la transformation de l’entreprise doit s’éffectuer sur la base des valeurs négatives et positives. D’un bout à l’autre de notre activité, de la culture à la recherche en passant par la distribution, la nature n’est pas une fin, mais un moyen au plus grand bénéfice de la santé de tous ». Massimo conclut : « La relation humaine est fondamentale ».C’est confirmé par ses 1.400 salariés.
Volet Perso :
Votre film préféré ? : « Taxi driver ! »
Pour la lecture ? : « Les livres, les essais mais aussi les romans »
Un autre métier que vous auriez aimé faire ? : « Professeur de philosophie »
Pour la réincarnation ? « J'aimerais être réincarné en un arbre »
Pour la musique ? : « La musique contemporaine, mais j'aime aussi beaucoup les chansonniers »
Quels conseils à un jeune qui souhaiterait faire votre métier ? : « Se poser la question sur le sens de la vie. Nous devons y penser tous les jours »
Qu’attendez-vous à ce que l'on vous dise à votre arrivée au paradis ? : « Bienvenue ! »
Aller vers le site : https://www.visite-actuelle.fr/
En savoir plus : https://www.aboca.com/fr/