« En Roumanie, l’information de santé n’est pas vraiment traitée. Comme dans tous les pays, quelques médecins sont devenus célèbres ces derniers temps à travers leurs posts sur Facebook et d’autres réseaux sociaux. Les psychiatres sont, par exemple, très actifs, tout comme les nutritionnistes qui fournissent au grand public de nombreux conseils - parfois contradictoires - sur l’alimentation. En réalité, il n’existe pas d’informations de santé claires qui répondent aux questions que se posent les patients.
De plus, en Roumanie, les journaux papier - quotidiens, hebdomadaires, revues - ont aujourd’hui quasi-complètement disparu. Le public roumain est un grand consommateur de télévision, c’est pourquoi il existe de très nombreuses chaînes de télévision. Le public plus jeune est bien entendu connecté à Internet et aux réseaux sociaux, mais il n’y a pas du tout de communication sur la santé au bénéfice des citoyens comme cela a été le cas pendant la pandémie de Covid où tous les journalistes étaient concentrés sur le sujet. En tant que correspondante de presse à Paris, j’étais toujours à l’affût d’informations pouvant intéresser la Roumanie sur la façon dont la France gérait l’épidémie et se sortait de la situation.
En réalité, il n’y a pas de vrais informations de santé. De plus, notre système de santé publique s’est de plus en plus appauvri. A cause du manque de moyens et de personnel, nous sommes obligés de nous faire soigner dans le privé, ce qui nous coûte beaucoup, mais nous n’avons pas le choix ! »
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Stéphanie Chevrel