Très marqué dans son adolescence par la lecture de Jules Vernes et notamment par le Tour du Monde en 80 jours, Vladimir est, et restera toujours un imaginatif, un créatif, bref, un artiste. Il a commencé à peindre à l’âge de 13 ans, « de manière autodidacte », observe un proche. Son Bac en poche, il poursuit des études dans l’Art et décide de partir pour un Master en Erasmus en Espagne, à Barcelone. Il travaille pendant deux ans au développement d’une résidence d’artistes : Esponceda, Institute of Art & Culture. En 2020, il rentre à Paris pour un MBA. « En 2016, j’ai écrit ma thèse sur le phénomène des résidences d’artistes : l’objectif était de démontrer qu’il s’agissait d’un véritable engouement mondial. »

S’imprégner de l’espace
Vladimir est aussi reporter, il a réalisé de nombreuses interviews pour la chaîne Acteurs de Santé Tv. « J’ai demandé à mon père de me prêter un équipement vidéo professionnel », se souvient-il. Avec une amie, il part en Amérique latine. « Notre but était de réaliser des documentaires en qualité Tv, pour être diffusables non seulement sur Internet, mais aussi en haute définition pour pouvoir être programmés sur des chaînes de télévision. » Sur le plan économique, nos deux reporters ont eu une idée géniale, ils proposent un échange : un reportage vidéo contre un gîte et un couvert. « Ce qui nous permettait de rester un petit peu plus longtemps pour nous imprégner de l’espace. » Pendant deux ans, ils traversent 19 pays. « Nous avons filmé 300 résidences d'artistes avec des images de l’environnement, l’interview des fondateurs ainsi que des artistes présents. L’idée était de diffuser ces reportages pour permettre à tous les artistes de choisir un pays et une résidence grâce à de la vidéo. Ce fut passionnant de rencontrer tous ces gens qui ont à cœur de faire vivre les artistes, d’aller à la rencontre des autres et puis surtout, de vivre avec eux cet échange. »

Un lieu d’échanges et de création
À 32 ans, il s’est intéressé au rapport entre l’art et la santé mentale. « J’ai remarqué que de nombreux amis de ma génération, garçons et filles, cherchaient après avoir traversé des difficultés, un lieu, un espace pour réfléchir à leur avenir et pour certains, développer un talent artistique. » Justement, Vladimir a eu l’idée, dans le Pays de Caux, de rénover et transformer un ancien four-à-pain en atelier d’artistes. Il confirme que « cet espace sera ouvert à toutes les personnes qui souhaitent developper un projet artistique ou culturel, en lien avec la nature et le patrimoine Normand. Finalement « en voila une idée qu’elle est bonne ! », s’enthousiasme Moussa Koné, réalisateur de films et organisateur de Festivals, qui inaugure cet été la résidence d’artistes.

Volet perso

La musique ? « Jeune, j’étais photographe en boîte de nuit, j’ai toujours beaucoup aimé la techno » 

Lecture ? « Plutôt Baudelaire, Balzac et Picsou Magazine ! » 

Film préféré ? « L'odyssée de Pi d'Ang Lee. C’est l’histoire d’un garçon qui se retrouve après le naufrage de son bateau sur une petite embarcation avec … un tigre du Bengale. »

La réincarnation ? « Un oiseau, un aigle ou une buse, j’aime bien les buses. »

Mot préféré ? « Élucubrations, comme celles d’Antoine. »

Chanteur préféré ? « Bob Marley, pour le message d’amour qu’il a répandu sur terre. »

Pour illustrer un billet de banque ? « Je mettrais bien Monet parce que Monet is money. »

Drogue favorite ? «  La Piña Colada sur une plage Mexicaine avec ma famille. »

Dieu ? «  J’espère qu’il me dira : la fête, c’est par-là. »

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