« Ce parcours s’adresse avant tout au personnel soignant et aux patients qui sont confrontés au sondage urinaire intermittent. Nous avons souhaité aller sur le terrain à leur rencontre », Emmanuel Lamy, ConvaTec.
« Le sondage intermittent consiste à vidanger sa vessie plusieurs fois par jour lorsqu’il y a un trouble mictionnel », Patrick Gallon, responsable secteur Convatec.
« L’auto-sondage concerne une population très large, pourtant on en parle trop peu, il s’agit de l’intimité, d’un sujet tabou. Souvent, on passe à côté d’une personne qui se sonde, mais on ne le sait pas. L’apprentissage doit être fait correctement dès le départ pour qu’ultérieurement, l’évolution de la vie se passe correctement », Élodie Dos Santos, infirmière, service urodynamique, Hôpital Georges Clemenceau AP-HP, Essonne.
« Le premier rôle de l’infirmière à domicile démarre le premier jour lorsque le patient rentre de l’hôpital. Il est complètement perdu, tout ce qui était simple et semblait facile, organisé avec le matériel hospitalier nécessaire a disparu. Alors de retour à la maison, la première fonction que l’infirmière doit avoir est d’être rassurante », Catherine Gérard, infirmière libérale à Paris.
« Un film en réalité virtuelle, actuellement unique, établit un parallèle entre une situation très particulière - devoir se jeter dans le vide du haut d’un plongeoir alors qu’on a le vertige - et le sondage urinaire intermittent. Son objectif est de faire prendre conscience aux soignants de la peur et de l’angoisse ressenties par les patients lors de l’annonce du recours à l’auto-sondage », Emmanuel Lamy, ConvaTec.
« La réaction unanime des professionnels de santé après avoir vu le film en réalité virtuelle montre bien qu’en se mettant à la place du patient pendant un moment, il y a une réelle prise de conscience du ressenti des malades », Angélique Desessard, Responsable Secteur, ConvaTec.
« Le plus marquant est le film en réalité virtuelle. Les commentaires des patients sont éprouvants. On ne se rend pas compte qu’une sonde peut créer ces sentiments aussi forts pour la personne », Charlotte Mellac, Infirmière, Diadom.
« C’est la première fois que je teste la réalité virtuelle, c’est nettement plus vivant qu’un cours écrit ! », Sabina Laurence, infirmière, service urodynamique, Hôpital Georges Clemenceau AP-HP, Essonne.
« Le second atelier présente une nouvelle technologie de lubrification qui arrive sur le marché, complètement différente des standards et qui apporte un réel bénéfice aux patients. Un troisième atelier « Me Plus » présente l’ensemble des outils digitaux et des matériels que le personnel soignant et les patients peuvent avoir à leur disposition », Emmanuel Lamy, ConvaTec.
« Les nouvelles technologies font partie de la formation : films en réalité virtuelle, tablettes, vidéos, témoignages... Elles peuvent vraiment apporter aux patients la connaissance et l’impact que certains gestes peuvent avoir dans la vraie vie », Élodie Dos Santos, infirmière, service urodynamique, Hôpital Georges Clemenceau AP-HP, Essonne.
« L’atelier « Me Plus » est articulé autour des solutions éducationnelles. On peut, par exemple, se créer une vidéo personnalisée en fonction de la façon dont on se déplace, de sa mobilité, de sa dextérité, de son degré de handicap. On aura ainsi une version très personnalisée », Patrick Gallon, responsable secteur Convatec.
« Pouvoir réaliser une vidéo appropriée va apporter une aide précieuse à chaque patient qui pourra la revoir à chaque fois qu’il en aura besoin. Bénéficier d’une approche individualisée et non pas globale est important car chaque situation est différente. L’apprentissage d’un auto-sondage doit vraiment être pris avec beaucoup de précaution et de bienveillance pour fonctionner dans le temps et permettre aux patients de retrouver une vie normale », Élodie Dos Santos, infirmière, service urodynamique, Hôpital Georges Clemenceau AP-HP, Essonne.
En savoir plus : https://www.convatec.fr
Reportage réalisé par Acteurs de santé Tv, en toute indépendance éditoriale, avec le soutien de ConvaTec, à l’occasion du tour de France sur le sondage urinaire intermittent, organisé en 2019.