Prendre en charge les plaies simples
"En tant que médecin militaire, nous devons être en mesure de prendre en charge les plaies simples de nos militaires dans la vie de tous les jours, comme des plaies plus complexes dans des situations de conflit telles que les plaies à armes blanches ou armes à feu. Or la plaie est un sujet relativement délaissé par les médecins par l’impression que la prise en charge ainsi que le domaine de la cicatrisation relevaient seulement des infirmiers."
"Je me suis notamment intéressé à l’utilisation des antiseptiques dans les camions des sapeurs-pompiers français et ai observé que les référentiels n’étaient pas tout à fait ajustés aux pratiques de terrain et n’apportaient pas toujours des protocoles uniformes. J’ai ainsi eu l’opportunité de proposer aux sociétés savantes en 2017 de faire évoluer le référentiel de bonnes pratiques mis en place en 2005 en les simplifiant dans de nouvelles recommandations parues en 2017."
Éduquer le patient
"Les plaies physiques comme psychiques sont un tout cohérent dans la prise en charge d’un blessé de guerre. La blessure, l’hémorragie surviennent aussi en milieu civil, on le voit à travers les attentats qui sévissent en France depuis 2015. Nous devons éduquer le patient à prendre en charge ses plaies et à s’insérer dans un parcours de soins pour être partenaire et peut-être par la suite expert de ses soins."
Interview réalisée lors des Journées de Cicatrisations 2019.
En savoir plus : https://www.convatec.fr/
https://www.cicatrisations2019.org/